Nous avons poussé un soupir de soulagement, il y a une année, lorsque les télévisions du monde entier diffusaient les images des Aleppins fêter la liberté atteinte après des mois de conflits dans la ville martyre. On s’est fait des illusions, peut-être pour un instant, qui tout cela serait fini tôt. Nous espérions de pouvoir écrire le mot « fin » à une guerre désastreuse durée des années. Ce qui est passé après, malheureusement, c’est histoire.
Dans la dernière période, les réflecteurs sont revenus à pointer à Damas, frappé par une nouvelle vague de violence, et c’est opinion générale que la guerre serait encore longue. Aujourd’hui nous sommes forcés à rappeler le triste anniversaire qui nous traîne dans la huitième année de ce conflit commencé à partir de l’illusion menée par les soi-disant « Printemps Arabe », arrivés en Syrie en mars 2011. Ce qui semblait un rêve de vengeance s’est transformé très tôt en un cauchemar djihadiste et fondamentaliste, duquel le Moyen Orient n’est pas encore réussi à sortir.
Pendant ces très longues années nous d’ATS pro Terra Sancta ne sommes pas resté sans rien faire. En plus d’avoir ouverts et rendus opérationnels quatre centres d’urgence dans certaines villes frappées par la guerre (Damas, Alep, Knayeh et Latakiah), nous avons garanti des soins de santé à milliers de familles et l’éducation à centaines d’enfants qui ne pouvaient plus aller à l’école. Nous sommes intervenus dans chaque situation qui demandait notre aide, souvent grâce à la collaboration précieuse des frères qui n’ont jamais quitté le pays. Au début de la huitième année de guerre, nous voudrons le répéter à voix haute : on ne se rend pas ! Nous voulons continuer à aider les Syriens et la Syrie, où les chrétiens ont commencé à s’appeler avec leur nom.
Pour cette raison-là dans les dernières semaines nous avons voulu lancer un nouveau projet à Alep qui s’occupera des enfants orphelins, abandonnés par leurs familles et ceux qui sont nés des femmes violées et abusées. C’est une partie de la société qui personne ne veut regarder, un problème qui souvent est caché afin de ne pas créer de scandale. En effet dans ces cas-là, les enfants et leurs mères ne reçoivent aucune assistance de l’État (en fait, ils sont regardés avec hostilité parce qu’ils sont considérés fils du dommage et ils ne sont pas inscrits légalement), et à maintes occasions ils vivent dans conditionnes terribles. Ils sont marginés par tout le monde et ils ont besoin de tout : de la nourriture, de l’eau, mais aussi d’une réhabilitation psychologique et sociale.Pour ce motif-là le vicaire apostolique d’Alep mons. George Abou Khazen, fra Firas Lufti et le Grand Mufti d’Alep ont décidé de commencer cette nouvelle initiative qui – nous espérons – pourra tamponner cette grave urgence sociale. Le but principal c’est de soutenir les enfants et leurs mères dans la société en veillant à leurs besoins les plus urgents. ATS pro Terra Sancta a choisi d’être à leurs côtés afin de donner un souri à ces enfants. Pendant que nous attendons les grands pouvoir trouvent un accord qui puisse conduire à un accord de paix long et durable, nous renouvelons notre engagement pour les plus pauvres et ceux-ci sans défense : les enfants de la Syrie.
L’avenir du pays est aussi dans leurs mains. Nous savons que seulement les soldats peuvent gagner la guerre. Mais construire la paix c’est une autre chose : cela implique un travail quotidien et constant, d’éducation et de formation des consciences. Afin que la rage et le ressentiment à cause du mal reçu ne gagnent pas, mais la conviction de pouvoir recommencer. Ainsi comme l’espérance de pouvoir revenir à appeler la Syrie – encore une fois – une terre de réunion et de paix. Grâce à votre aide, nous continuons à travailler pour ce but-là.
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