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Alep: « tout pour reconstruire, mais nous ne sommes pas seuls »

03 octobre 2017
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Alep: « tout pour reconstruire, mais nous ne sommes pas seuls »
Alep: « tout pour reconstruire, mais nous ne sommes pas seuls »
D'abord la splendeur, puis la mort et le sang, et la destruction. Mais aussi de nombreux signes de grand espoir. Monseigneur Abou Khazen, évêque des Latins d'Alep, rencontre le personnel de l'Association pro Terra Sancta. Il raconte l'une des villes les plus détruites du conflit syrien qui tente maintenant de se lever. Une histoire qui au cours de ces années a également impliqué les différents amis et sympathisants «sans lesquels nous ne pouvions pas résister». Sur la «Route de la Soie» de l'Antiquité, dans la région de St. Paul, il y avait une ville riche, connue pour sa beauté au Moyen-Orient: Alep. Aujourd'hui, une grande partie a été détruite par le conflit en Syrie, qui dure depuis plus de six ans et maintenant qu'il a été libéré, tout est à reconstruire. "Au début, pendant la première année et demie de la guerre, ils l'avaient épargnée. Puis, presque par envie de sa beauté, presque pour se venger, la milice a commencé à s'infiltrer. Jusqu'à l'isoler, couper l'eau et la lumière. Alors la terreur et la destruction sont venues ". Pour parler, Monseigneur Abou Khazen, évêque des Latins d'Alep, a rencontré le personnel de l'Association pro Terra Sancta à Milan. Il est heureux d'être ici, dit-il, heureux de pouvoir connaître et remercier ceux qui, au cours de ces années, ont aidé, soutenu et continuent de soutenir le travail des Franciscains de la Custodie de Terre Sainte en faveur de la population locale. "Sans vous et toute l'aide que nous avons reçue, nous n'aurions pas pu résister", dit-il, ému. Mgr Abou Khazen ne se réfère pas seulement à l'aide économique très importante: «votre proximité a été et est très importante, car nous ne nous sentons plus abandonnés. Les chrétiens étaient environ 180.000, déjà une minorité et maintenant ils sont environ 30/40.000. Mais nous ne ressentons plus une minorité écrasée ou persécutée, nous faisons partie d'une grande famille, qui nous aime et qui est proche de nous. C'est beaucoup pour nous. Alors je vous remercie ". Aujourd'hui, la vie a repris à Alep et parmi ceux qui avaient fui, certains reviennent. Mais les blessures sont encore profondes et il faudra beaucoup de temps pour reconstruire, si possible. "Avec votre aide, nous avons déjà commencé à reconstruire des maisons et des appartements, mais nous avons plus de 3 000 demandes!". Il poursuit également la distribution de colis alimentaires et de médicaments et aide à trouver des emplois pour ceux qui ont tout perdu. Et puis, il y a environ 6000 enfants âgés de quatre ans et plus, abandonnés dans les décombres. La plupart sont des fils de la milice et des femmes du Jihad, venues de l'étranger pour être des camarades des combattants. "Pour la société, ils sont une mauvaise graine... Personne ne les veut. Mais nous pensons à un moyen de faire quelque chose ". Encore beaucoup de souffrance à supporter, mais Mgr Abou Khazen est confiant, car outre l'aide qu'il y a eu et il y a de nombreux témoignages d'espoir. Que, par exemple, des religieux, "d'eux personne n'a jamais quitté le pays". Ou l'unité qui a été créée entre les diverses confessions chrétiennes ou avec les musulmans dans le soi-disant «œcuménisme du sang», qui est la seule façon de commencer maintenant.

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