Basel* se réveille chaque jour avec le cauchemar d’être frappé par un missile en Alep. Son père a été mutilé il y a trois années et à la place de la main et des jambes il a des prothèses. « Et puis il ne peut pas plus regarder – comme nous raconte le petit Basel – parce qu’il a perdu les yeux. Il est toujours énervé et quelque fois il me frappe… mais je le pardonne toujours, parce qu’il souffre beaucoup ».
Hassan a 12 ans et il ne sait pas lire et écrire. Il aime jouer au foot avec ses amis et un de ses rêves plus grands c’est de rencontrer Messi. « Avant de venir là, je collectais avec mes amis feuilles de papiers pour en faire un ballon de foot et y jouer » Hassan raconte. Toutefois ils étaient obligés de faire ça parmi les décombres, avec le risque de se blesser.
Aida a 7 ans et une famille qui la guerre a détruite, comme leur maison. Elle a été abandonnée par ses parents et elle ne reçoit plus les attentions qu’une fille de cet âge mérite. Aida est timide, mais toutes les fois que sa maîtresse s’assoit à côté d’elle et lui enseigne à lire avec amour et attention, un sourire qui fait fondre le cœur s’ouvre sur son visage.
Ces sont trois des 150 enfants qui participent aux activités d’après école offres par les franciscains de la Custodie de Terre Sainte à Alep. La guerre a leur enlevé beaucoup, dans certains cas elle a enlevé tout. Ils sont vulnérables, sans défense, fragiles, avec des traumas psychologiques profonds. Ensemble à la Custodie, aussi Association Pro Terra Sancta veut intervenir, en particulier en situations si sinistrées, parce que les enfants sont l’avenir d’Alep.
Le projet d’après école offre l’opportunité d’étudier et de jouer sans risques aux enfants comme Hassan. Il offre aux filles comme Aida l’attention et le soin, la possibilité de s’exprimer et d’être eux-mêmes. Il offre à tous les enfants comme Basel une espérance et un soutien dedans une humanité meurtrie par la souffrance.
Dans le centre, les enfants sont divisés en petits groups sur la base de leurs niveaux d’apprentissage de façon qu’ils peuvent apprendre ensemble avec des enseignants et des éducateurs très préparés. En plus de trois heures chaque jour de classe pour récupérer dans toutes les matières, les enfants suivent aussi autres activités périscolaires comme le sport, la dance et le dessin. Beaucoup d’entre eux dessinent pour la première fois dans leur vie et à travers ce moyen, ils expriment leur souffrance celée.
En plus de l’important soutien dans la reconstruction physique d’appartements et avec l’aide des différentes activités qui vont renaître à Alep, Association Pro Terra Sancta a au cœur l’activité de reconstruction spirituelle et de soutien psychologique aux jeunes générations déchirées par le conflit. Maintenant plus que jamais c’est important intervenir en essayant de recoudre, pour ce qui est possible, les profondes blessures qui affligent ces petits syriens.